Le SPLM est fier d’avoir co-organisé avec EHHA, FEVITUR et AIGAB la Semaine Européenne de la Location Saisonnière, 1e édition.

Le 23 Novembre 2021 :
La première journée France de la Semaine de la Location Saisonnière (https://shortstayweek.host-b2b.com) a débuté par une table ronde :

Plan de Reconquête, quel rôle pour les meublés de Tourisme ?

Pour en parler :
Marie Pistinier
 : Présidente du SPLM Syndicat des Professionnels de la Location Meublée
Dominique Debuire : Président de l’UNPLV Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances
Philippe Sueur : Président de l'Association national des élus des territoires touristiques (ANETT)
Hugo Alvarez : Responsable Prospective et Stratégie chez ATOUT France

22-23 novembre 2021

Le SPLM est fier d’avoir co-organisé avec EHHA, FEVITUR et AIGAB la Semaine Européenne de la Location Saisonnière, 1e édition.

L’ouverture des journées France de la Semaine de la Location Saisonnière 2021, a été faite par un message de Jean Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat Chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie saluant l'initiative de la Semaine de la Location Saisonnière.

SPLM - Syndicat des Professionnels de la Location Meublée 

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Conférence VITUR à Malaga

28 octobre 2021 :  

Conférence VITUR à Malaga https://vitursummit.com/

Le SPLM participait au Sommet Vitur à Malaga les 27 et 28 octobre 2021.
Au cours de cette conférence le SPLM a participé à l’Assemblée Générale d’EHHA (European Holiday Home Association) et Marie Pistinier, présidente, est également intervenue lors d’une table ronde autour du sujet  de la réglementation Européenne et de sa rapidité de répondre aux demandes du marché en présence de membres d’EHHA.

Le SPLM remercie chaleureusement l’équipe d’organisation de VITUR pour son invitation et salue le travail remarquable fait autour de la location de vacances en Andalousie et notamment à Malaga.

Le maire de Malaga nous a fait l’honneur de sa présence lors du toast d’accueil qui a eu lieu au Thyssen Museum. Son soutien à l’industrie de la location de vacances et la mise en avant des échanges permanents afin que la réglementation se fassent avec les professionnels est exceptionnelle.

Ci-dessous, les Président-e-s et responsables des associations européennes et espagnoles après L’assemblée générale de l’Association EHHA. Elle s’est tenue à la Diputacion de Malaga (Conseil de la Province de Malaga) qui nous a chaleureusement accueilli.

Le Maire de Malaga lors de son discours d’ouverture de la conférence VITUR.
 
Les présidents des associations Européennes lors de la cérémonie d’ouverture au musée Thycen.
 

Le SPLM ouvre les journées France de la Semaine Européenne de la Location Saisonnière

Le 23 novembre 2021, Marie Pistinier -  Présidente du SPLM - a eu le plaisir d’ouvrir les 2 journées dédiées au Marché Français - en Français - de la Semaine de la Location Saisonnière.

L’ouverture a été suivie d’un message de Jean Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat Chargé du Tourisme, des Français de l'Etranger et de la Francophonie saluant l'initiative de la Semaine de la Location Saisonnière:

Jean Baptiste Lemoyne Locations Saisonnieres

La première édition de la Semaine Européenne de la Location Saisonnière - coorganisée par le SPLM - est l’évènement digital le plus important jamais organisé autour de la Location de Vacances.

5 jours, plus de 200 sessions en 4 langues présentées par plus de 180 experts de l’industrie de la Location Saisonnière.

Le SPLM est fier d’avoir réuni pour les 2 journées France les experts Français et Francophones autour de sujets passionnants dans des domaines tels que la distribution, le  marketing, le tourisme durable et responsable, la règlementation et les normes,  les réservations en directs, les données, etc...

Les Professionnels de la Location Meublée ont pu apprécier la qualité des sessions et échanger entre confrères autour de la location de vacances.

L’évènement est accessible  à tous les professionnels, aux particuliers qui trouveront des sujets qui leur sont destinés et bien sûr à toutes les sociétés impliquées dans l’écosystème de la location Saisonnière.  

Les conférences seront disponibles à la rediffusion. Merci de contacter le SPLM pour plus d’informations : ssw@splm-france.fr

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Tourisme dans la presse : Le SPLM bataille contre la prolifération des articles à charge

Le SPLM déplore la publication, le 11 novembre dernier, dans le journal Le Monde, d'un article à charge sur la situation de conflit entre les professionnels du tourisme et la municipalité de Saint Malo.

Loin de la rigueur journalistique attendue d'un quotidien aussi prestigieux que Le Monde, l'article ne laisse aucun doute sur sa volonté : dénoncer la supposée menace que ferait peser la location de courte durée sur la survie même de la ville de Saint Malo.

Par des approximations et amalgames préjudiciables, l'auteur associe sans distinction les parties prenantes locales du tourisme de la location de courte durée, aux acteurs internationaux sans lien avec les territoires.

Or, c'est nier la réalité économique et sociale de la majorité des professionnels engagés dans le tourisme, TPE et PME qui agissent et s'implantent dans des territoires dont ils défendent l'authenticité pour la faire partager.

De plus, il nous semble profondément déplorable qu'un média bénéficiant d'une audience aussi large choisisse de présenter une vision biaisée d'une situation qui est toujours en cours d'étude par la justice. En effet, l'arrêté de la municipalité de Saint Malo est toujours contesté et un jugement sur le fond doit être rendu, afin de déterminer le bien fondé de cette réglementation au regard de la situation.

La réalite est celle d'une situation moins caricaturale et manichéenne que ne laisse penser la lecture de certains passages, qui tendent à faire oublier que le tourisme et l'inflation immobilière ne sont pas arrivés à Saint Malo avec l'apparition de la location de courte durée via des plateformes digitales.

L'estimation des causes de la montée des prix immobiliers dans la ville, fournie par des notaires plutôt que par un cabinet d'économistes spécialistes ou de statisticiens, se conclue sur le fait que celle ci serait bâtie "en partie sur la promesse d’une rentabilité doublée lorsqu’on loue en courte durée". Pourtant, aucune voix représentative de la profession n'a fait cette promesse, pire, il n'est en rien détaillé dans quelle mesure l'activité de location touristique concourt à cette augmentation, qui pourrait être aussi bien due à la facilité d'obtention des crédits immobiliers qu'à la fuite des citadins vers des territoires plus éloignés depuis la crise du Covid.

Loin de célébrer l'organisation de la société civile face à une municipalité intransigeante et refusant tout dialogue, cette publication est une occasion manquée de défendre un secteur dynamique et essentiel au développement de nos territoires.

Antoine Serrurier, dirigeant de Cocoonr (membre du SPLM) qui est cité dans l'article réagit : "Nous ne comprenons pas l'acharnement de la mairie à vouloir dévaloriser notre métier. Il nous semble également incroyable de pointer du doigt les propriétaires qui investissent dans la ville et notamment son centre historique."

Notre propos n'est pas ici de détailler point par point les éléments incorrects de cet article, nous aurons l'occasion de le faire lors de la publication d'un droit de réponse que nous allons obtenir dans le journal Le Monde.

Le SPLM dénonce ici fermement les biais de présentation des professions de la location touristique dans les médias, souvent trop prompts à juger d'une situation qui mériterait attention et soutient de la part des consommateurs comme des pouvoirs publics.

Tourisme local : Le SPLM réagit aux propos d’Anne Hidalgo

Le SPLM s'élève contre la proposition d'Anne Hidalgo d'accueillir moins de touristes étrangers.

Dans une intervention mi-septembre, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé vouloir engager un virage important afin de relancer un tourisme local, en le tournant en priorité vers les Parisiens et les provinciaux.

Faisant suite à la présentation des travaux des assises du tourisme durable de la ville cet été,

ce nouveau message suscite incompréhension et inquiétude chez l'ensemble des professionnels du tourisme, d'autant plus à l'aube des JO 2024 qui doivent voir arriver des spectateurs et athlètes du monde entier.

Alors que la relance du secteur par le développement d'un tourisme durable qui prend en compte l'impact carbone des activités est une opportunité unique d'impliquer tous les acteurs dans un chantier ambitieux au service du rayonnement de nos territoires, l'idée incohérente de ne plus vouloir accueillir de touristes étrangers jette une ombre menaçante sur des milliers d'entreprises déjà en difficulté.

Le secteur touristique commence progressivement à sortir de la catastrophe de la pandémie et ses ondes de choc, mais les indicateurs restent toujours loin des niveaux d'avant crise. Après une année 2019 record, la France a connu une véritable hémorragie de sa fréquentation touristique étrangère avec un manque à gagner de 16 milliards d'euros pour les acteurs de la filière, selon le comité régional du tourisme Paris-Ile-de-France.

Dans ce contexte, le SPLM s'élève pour défendre les professionnels de la filière et assurer que la France continue d'être une destination prisée des touristes, français comme étrangers.

Parce que le tourisme est un secteur clef pour l'économie française dans son ensemble, avec des milliers d'entreprises et d'emplois qui participent à la vie et au rayonnement du pays, cette stigmatisation passe difficilement chez nombre de professionnels, qu'ils soient acteurs de la location saisonnière, hôteliers ou restaurateurs.

Le SPLM attend des clarifications de la Maire de Paris et la réaffirmation de son soutien infaillible à la filière touristique.

L'avènement d'un tourisme plus responsable et durable est une nécessité qui ne pourra se matérialiser qu'en travaillant intelligemment avec l'ensemble des acteurs impliqués pour faire émerger des solutions concrètes et utiles.

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La Semaine Européenne de La Location Saisonnière/ShortStayWeek

Le SPLM annonce son investissement dans l’organisation de La Semaine Européenne de La Location Saisonnière qui aura lieu du 22 au 26 novembre 2021.

Premier événement digital de cette envergure sur le thème de la Location Saisonnière, Le SPLM et les organisateurs souhaitent déjà que l’édition 2022 inclus du présentiel. 

Pour 2021 cela sera 170 conférences pédagogiques et formatrices, 30/40 ateliers tourner autour de la location de vacances (du marketing à la diffusion (direct ou multicanaux), ventes, rentabilité, gestion des marges, changements de modèles ou de tendances etc.).  Plus de 3000 participants sont attendus de toute l’Europe.

Cette semaine de la Location Saisonnière aura la particularité d’avoir 2 jours dédiés aux conférences et ateliers en français (en plus des conférences en anglais, italien et espagnol).

Les 23/24 novembre, la Location Saisonnière en France est à l’honneur plus de 40 conférences et ateliers. 

Des contenus pédagogiques, informatifs et pour certains applicable dès maintenant, les professionnels de l’industrie souhaitent du contenu et non des discours commerciaux.  

Le SPLM adhère à cette philosophie et aura bien évidemment un espace rencontre et des réunions seront proposées pendant cette semaine nous vous en dirons plus prochainement.

Pour vous donner un aperçu des thématiques le SPLM a organisé un premier webinaire avec quelques-uns des experts francophones. 

Chacun a abordé les sujets qu’il abordera en novembre et nous parlent des tendances, découvrez le replay ci-après : 

https://shortstayweek.host-b2b.com/fr/webinar-market-focus-france/

Voici les participants :

A très bientôt !

Le crédit d’impôt à destination des bailleurs renonçant à des loyers dus sur la période objet du deuxième confinement

le 10/01/2021 par Jean-Paul Yildiz, Avocat associé, REALEX

Le crédit d’impôt à destination des bailleurs renonçant à des loyers dus sur la période objet du deuxième confinement, annoncé de longue date par le ministère de l’Économie vient d’être effectivement adopté au sein de la loi de finances pour 2021, et de trouver sa forme définitive après quelques atermoiements.

Ce dispositif est régi par l’article 20 de ladite loi de finances.

Il a pour objet d’encourager les bailleurs de locaux commerciaux à renoncer définitivement au profit de leurs locataires professionnels au paiement de loyers, en octroyant aux premiers un crédit d’impôt leur permettant au final de n’assumer qu’une portion résiduelle de l’effort ainsi consenti.

Il concerne : 

-       les bailleurs personnes physiques fiscalement domiciliés en France, ou personnes morales de droit privé et de droit public (peu important leur résidence fiscale) louant des locaux professionnels ou commerciaux ; 

-       les seuls loyers hors taxes (à l’exclusion des charges et autres accessoires) ;

-       les seuls loyers échus au titre du mois de novembre 2020 ;

-       les seuls locataires :

o  louant des locaux ayant fait l’objet d’une interdiction d’accueillir le public au cours du mois de novembre 2020 en application des articles 37, 40, 41 et 45 du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 ;

o  et/ou relevant des secteurs d’activité visés en annexe 1 du décret n°2020-371 du 30 mars 2020 :  

o  ayant un effectif de moins de 5 000 salariés au sens de l’article L.130-1 du Code de la sécurité sociale ; 

o  qui n’étaient ni en difficulté financière au 31 décembre 2019, ni en liquidation judiciaire au 1er mars 2020.

Il offre aux bailleurs un crédit d’impôt :

-       égal à 50% de la somme totale des abandons ou renonciations de loyers dans la limite :

o  de 800 000 euros (conformément à la législation européenne) ;

o  de 2/3 des loyers pour les entreprises de 250 salariés ou plus.

-       au titre de l’année civile au cours de laquelle les abandons ou renonciations définitifs ont été consentis.

Pour en bénéficier, les bailleurs doivent y consentir au plus tard le 31 décembre 2021 et déposer une déclaration à cet effet dans les mêmes délais que la déclaration annuelle de revenus ou de résultat.

Ce dispositif d’apparence simple, couvre : 

-       la quasi-totalité des bailleurs ; 

-       les locataires exploitant un ERP contraint à la fermeture lors du second confinement (les fameux commerces non essentiels) ;

-       mais aussi les locataires dont les activités ont été durement impactées sans avoir été contraintes à fermeture, tels que les hôtels meublés de tourisme, bureaux, agences de voyages, organisateurs de foires, activités du secteur de transports, producteurs de disques ou de films, etc. énumérés en annexe 1 du décret du 30 mars 2020 

Il est cependant limité à un seul mois après qu’il a été envisagé qu’il en couvre plusieurs.

Ne reste plus qu’aux parties :

-       à vérifier leur éligibilité à ce dispositif, notamment en fonction de la résidence du bailleur personne physique, de l’activité exercée dans les locaux, de la taille et/ou des effectifs des locataires et du montant des loyers ;

-       à engager des discussions décidant du principe et du quantum de la remise éventuelle ; 

-       à parvenir à un accord dans les premiers mois de l’année 2021 ;

-       à inviter leurs conseils professionnels avocats et experts-comptables à formaliser cet accord et à le mettre en œuvre contractuellement, comptablement et fiscalement.

Jean-Paul Yildiz

Avocat associé

REALEX

jpy@realex.fr

https://www.realex.fr/article/81

L’avis citoyen qui gêne la mairie de Paris contre Airbnb par Adrien Schwyter pour Challenges.fr

le 20.04.2021 à 14h00 pour Challenges.fr Lecture 4 min

La consultation des Parisiens ne colle pas à la volonté depuis plusieurs années de la mairie de Paris d'abaisser le nombre de jours de location sur les plateformes pour la résidence principale.

C'est un avis citoyen dans une zone grise. Pas vraiment caché, certaines de ses propositions ont été évoquées au Conseil de Paris du 13 au 15 avril. Pas vraiment public non plus, il ne figure pas, au moment où nous publions, sur le site Internet de la mairie de Paris. Certaines des personnes auditionnées par les citoyens ne l'ont pas reçu. Et pour cause: l'avis de 26 citoyens sur la question de régulation des plateformes ne colle pas totalement à l'histoire qu'entend raconter la mairie de Paris sur la régulation des plateformes, et notamment Airbnb.

La présentation, et le voeu adopté au Conseil de Paris sur le sujet, ne correspondent pas totalement à la réalité. Certes l'avis citoyen entend bien "expérimenter des quotas de locations touristiques différents selon les quartiers" ou "réviser la réglementation parisienne, notamment sur la question du changement d'usage des locaux". Mais se limiter à cela confine presque à une mauvaise foi intellectuelle. Les deux chevaux de bataille de la mairie de Paris pour lutter contre la prolifération des plateformes comme Airbnb consistent depuis des années en l'adoption d'un numéro d'enregistrement pour chaque annonce, mesure désormais en place, et en l'abaissement de la limite de 120 jours pour la location des résidences principales.

Pas d'abaissement des 120 jours pour les Parisiens

Alors qu'elle entendait avant la pandémie de Covid-19 réaliser un référendum sur le sujet, Anne Hidalgo s'est donc contentée d'une consultation citoyenne en janvier et février dernier. Le but étant de prendre le pouls des Parisiens, et donc de légitimer les mesures à adopter. Même sans force juridique, la maire de Paris considérait au printemps 2020 que "ce référendum donnera de la force pour faire entendre l'avis des Parisiens."

Sauf que l'avis citoyen considère que "l'abaissement du nombre de jours autorisés pour la location des résidences principales n'est pas une solution-clé." Coup de théâtre pour l'opération de lutte contre les plateformes. Les citoyens poursuivent avec des mesures pragmatiques: "Il s'agit d'abord de faire respecter la règle des 120 jours existante. Par ailleurs ce niveau paraît cohérent avec la définition d'une résidence principale, qui induit 8 mois d'occupation pour l'année." En lien avec cette proposition, les citoyens entendent d'ailleurs centraliser les données de location à Paris pour savoir réellement si des résidences principales sont louées plus de 120 jours par an sur des plateformes différentes.

Des quotas à l'étude

"Il n'y a pas de remise en cause de la limite des 120 jours sur l'ensemble de Paris, constate Ian Brossat, l'adjoint au Logement de la mairie de Paris, en pointe sur le combat contre les plateformes. Cela pourrait être le cas néanmoins dans le Marais ou à Montmartre où nous pourrions mettre en place un système de quotas avec l'interdiction possible de nouveaux logements sur Airbnb. Tout cela se regarde."

"Ce qui se passe n'est pas anodin, suggère Aurélien Véron, conseiller Les Républicains de Paris. La mairie est obligée de s'aligner, après cet avis citoyen. Lors des dernières élections municipales, nous avons demandé d'augmenter le nombre d'agents de contrôle des appartements loués sur les plateformes. Aujourd'hui il y a 30 agents qui contrôlent un nombre de logements frauduleux que nous estimons à plus de 10.000. Et sans aucune data pour faire cela." Les Républicains plaidait pour 100 à 130 agents dédiés uniquement au contrôle. Le parti d'opposition ne croit pas à l'instauration de quotas. "Appliquons déjà la loi qui existe. Punissons les loueurs qui déconnent avant de vouloir peser sur une nouvelle loi."

"Faire perdurer cela, au-delà du Covid"

S'il se réjouit de la prise de position de l'avis citoyen contre l'abaissement des 120 jours, "une décision courageuse de la part des Parisiens", Charles Bloch qui représente un club de 400 hôtes Airbnb à Paris, se montre dubitatif sur l'instauration de quotas. "C'est bizarre comme proposition. Dans les logements, cela n'aurait aucun sens car je ne vois pas comment cela préserverait le logement des plateformes."

La mairie convient qu'avec la très forte réduction du tourisme à Paris, depuis un an, le problème des plateformes n'a plus un caractère urgent. "Nous vivons dans une ville quasi sans Airbnb avec la pandémie, note Ian Brossat. Nous avons une augmentation de l'offre locative et un début de baisse des prix à la location. La question est comment faire perdurer cela, au-delà du Covid." La mairie lorgne sur la loi 4D (pour décentralisation, différenciation, déconcentration, décomplexification) qui doit être adoptée d'ici à l'été. Elle espère bénéficier d'un amendement afin de gagner de nouvelles compétences de régulations "pour adapter le nombre de jours par quartiers ou instaurer des quotas", glisse Ian Brossat. Pas exactement ce qui ressort de l'avis citoyen lancé par la mairie.

Impôts 2020 – Les étapes clés LMP-LMNP

Impôts 2020: les loueurs en meublé ont jusqu’au 18 mai pour effectuer leur déclaration de revenus locatifs au régime réel

Les bailleurs de logements meublés n’ont plus que quelques semaines pour déclarer au régime réel leurs revenus locatifs de 2020. Sachant que dans 85 % des cas, ce régime permet de réaliser d'importantes économies d'impôts, il est temps pour tous ceux qui ont débuté une activité de location meublée en 2020, de choisir leur régime imposition... sans oublier d’effectuer les autres démarches qu’impose le statut de loueur en meublé.

Quels sont les avantages du régime réel pour les loueurs en meublé?

Alors que le régime micro-BIC offre un simple abattement de 50% pour le calcul de l’impôt sur le revenu, le choix du régime réel permet généralement au contribuable d’éviter toute imposition. En effet, en optant pour le régime réel, le contribuable va déduire des loyers qu’il a perçus toutes les charges qu’il a supportées, notamment les frais d’acquisition (frais de notaire, commission d’agence) et va amortir la valeur du logement (hors terrain), du mobilier et des gros travaux. En général, cela lui permet de ne pas être imposable plusieurs années sur ses recettes locatives.

“Pour aider les propriétaires à choisir le régime fiscal le plus avantageux, nous mettons gratuitement à leur disposition un simulateur pour leur permettre de calculer le montant de l’impôt pour chacun des deux régimes en fonction de leur situation personnelle (valeur du bien, charges, loyers)” précise Maud VELTER, co-fondatrice du site Jedéclaremonmeublé.com

Echéance du 18 mai 2021 : qui est concerné ?

Les bailleurs ayant débuté leur activité de location meublée courant 2020 : il est possible de lever l’option pour le régime réel jusqu’à la date du dépôt de la première déclaration de revenus locatifs, soit le 18 mai 2021.

Pour les contribuables qui ont déjà opté pour le régime réel en 2019, ainsi que pour ceux qui retirent de leur activité de location meublée plus de 72 600 € par an : la déclaration au régime réel doit être télétransmise au plus tard le 18 mai 2021.

Les démarches du nouveau loueur en meublé Le statut de loueur en meublé, qu’il soit professionnel ou non-professionnel, impose d’effectuer un certain nombre de démarches. Suivez le guide! Impôts 2020-les étapes clés LMP-LMNP