L’UPLT, membre SPLM, annonce sa victoire face à la ville de Nice.

 

Le SPLM célèbre une avancée majeure dans la reconnaissance des droits fondamentaux des professionnels. "Cette décision constitue un rappel crucial au respect du droit. Il est également impératif de mettre fin aux arrêtés et règlements élaborés sans la participation des parties prenantes, dont les professionnels de la location meublée. Je me réjouis de cette victoire à Nice, dont les retombées s'étendent à l'échelle nationale." réagit Marie Pistinier, Présidente du SPLM, à la suite de la victoire de l’UPLT face à la ville de Nice.

Rappel du droit de la propriété pour la ville de Nice, l'UPLT membre du SPLM remporte une victoire aux répercussions nationales.

Nice, le 1 février 2024

L'Union des Professionnels de la Location Tourisme (UPLT), membre du Syndicat des  Professionnels de la Location Meublée (SPLM), regroupant une quinzaine de professionnels de  la location de meublés de tourisme dans la métropole Nice Côte d'Azur, a remporté une victoire  significative dans sa lutte contre la réglementation métropolitaine jugée trop stricte et liberticide concernant les règles d'obtention d'un changement d'usage pour les résidences secondaires  louées en meublé de tourisme à Nice.

En juillet 2021, l'UPLT, représentée par Me Fabrice BARBARO, a déposé un recours contre la  délibération 7.1 du bureau métropolitain du 31 mai 2021, qui exigeait des propriétaires de  résidences secondaires de fournir « l'extrait du règlement de copropriété attestant de l'absence  d'opposition au changement d'usage ou, à défaut, la production de l'accord de la copropriété » pour obtenir un changement d’usage, procédure rendue obligatoire sous peine de lourdes  sanctions financières voire pénales.

Le tribunal administratif de Nice a rendu sa décision le 31 janvier 2024, déclarant que « les  dispositions du règlement métropolitain portent une atteinte disproportionnée au droit de  propriété, en méconnaissance de l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen  de 1789 ». Cette décision est une grande victoire pour l'UPLT et tous les propriétaires de  meublés de tourisme qui ont été confrontés au refus de changements d'usage depuis juillet  2021. L’association s’était mobilisée contre l'interprétation des règlements jugés "muets" ou  imprécis sur la question des meublés de tourisme par les services de l’urbanisme rendant  presque impossible l’obtention de l’autorisation.

L'association rappelle que si la procédure de changement d'usage vise à encadrer les meublés  de tourisme, les municipalités ne peuvent déroger à des principes fondamentaux tels que le  droit de propriété.

Christian Estrosi, maire de Nice, affiche une hostilité flagrante à l’encontre des propriétaires de  meublés de tourisme. Entre pression du lobby hôtelier et déni d’une politique passive à l’égard  du logement, Christian Estrosi s’en prend volontiers aux locations de courte durée quitte à  improviser des règlementations qui, de toutes évidences, sont illicites. Ce mode d’hébergement  pourtant largement plébiscité par les touristes du monde entier tant pour des aspects financiers

que pour leur praticité contribuent pourtant pleinement à l’attractivité du territoire et à  l’économie locale. La ville a perçu en effet plus de 8 millions d’euros (estimation de l’UPLT) de  taxe de séjour pour l’année 2023.

Sans nier la crise du logement qui touche les principales métropoles de France, l’UPLT entend  protéger le droit des propriétaires et défendre l’activité des gestionnaires et nombreux  prestataires de services qui tirent leurs ressources de cette activité et emploient de très  nombreux salariés. Pour un grand nombre de français, la location occasionnelle de leurs  logements en meublé de tourisme constitue une nécessité pour améliorer leur pouvoir d’achat  et faire face à l’augmentation du coût de la vie. Pour Lucienne Giulian, présidente de l’UPLT  « Interdire progressivement les meublés de tourisme ne solutionnera pas la crise du logement  durablement mais aggravera la santé économique du pays et des destinations qui tirent leurs  principales ressources du tourisme, hébergement compris. Nous ne voulons pas être les bouc émissaires de la tension immobilière. Il faut absolument travailler à un équilibre, préserver le droit à la propriété et cesser tout amalgame entre modèle économique des plateformes  numériques et crise du logement dont les meublés de tourisme ne sont, chiffres à l’appui, pas  le principal facteur d’aggravation. »

Les principales organisations de professionnels de la location de meublés de tourisme  enjoignent les parlementaires au dialogue pour élaborer, conjointement et de manière  transpartisane, une règlementation juste et équilibrée et ce, avant que le texte de la PPL sur les  meublés de tourisme ne soit définitivement adopté dans une version bâclée et d’ores et déjà  exposée à de nombreux recours.

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